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Actualité et Orthodontie Par le laboratoire Orthodontic's
Les articles : Succion du pouce: causes et solutions Quand la santé et les dents vont de pairs Dent de sagesse : halte au massacre Apnée du sommeil, un mal évitable La langue, clé de voûte de la santé Remboursement de l'orthèse d'avancée mandibulaire -OAM ________________ Voir aussi : " TOUT SUR LES DENTS DE VOS ENFANTS " ________________ En savoir plus : Contention - stabilité - récidive Indications cliniques de la barre palatine ________________
Succion du pouce: causes et solutions 23-04-2008 | par Estelle Vereeck | holodent.com
Le point de vue holistique La succion prolongée du pouce inquiète les parents dont beaucoup se demandent comment parvenir à convaincre l'enfant d'arrêter.
En orthodontie holistique, la question doit être abordée sur différents plans. Plan ostéopathique La succion du pouce est une tentative spontanée de l'enfant de s'auto-équilibrer. La succion du pouce peut être réactionnelle à une lésion cervicale, dorsale ou lombaire, ou encore à un choc physique ou émotionnel, causes d'un blocage crânien. En appliquant le doigt contre le palais, l'enfant effectue un massage de la suture palatine dont il tente ainsi de soulager les tensions.
La succion correspond au stade oral dont la durée équivaut grosso modo aux six premiers mois de la vie. La succion doit ensuite prendre fin progressivement avec un arrêt définitif aux environs de l'âge de dix-huit mois pour laisser place au stade anal de maîtrise des sphincters. Le prolongement de l'activité de succion au-delà de dix-huit mois est l'indice d'un blocage au stade oral. L'absence de maturation de la déglutition qui reste primaire en est le corollaire.
La succion prolongée du pouce (l'âge de trois ans doit être considéré comme une limite extrême) correspond au besoin de se protéger et de se rassurer face au monde extérieur perçu comme angoissant ou menaçant. Elle se rencontre chez les enfants de tendance introvertie, timides ou rêveurs qui n'arrivent pas à se situer dans le monde des adultes. Le pouce, réminiscence du stade oral, représente un refuge, une ressource. La problématique est l'impossibilité de sortir de la fusion avec la maman. Celle-ci a pour cause l'absence d'une figure paternelle suffisamment forte, solide ou rassurante pour permettre à l'enfant de lâcher maman et gagner en autonomie.
Plus rarement, un autre doigt que le pouce est sucé. La problématique sera alors légèrement différente car chaque doigt appartient à une chaîne musculaire et renvoie à une symbolique particulière. Par exemple, la succion de l'index évoque nettement une problématique relationnelle avec le monde extérieur. Il sera intéressant de noter depuis quand l'enfant suce son doigt et rapprocher les deux informations pour comprendre de quel problème relationnel il s'agit. Quant à la succion du majeur, elle évoque un problème de perte de l'envie de vivre liée au fait que l'enfant ne sent pas à sa place.
Le paradoxe veut que ce soient en majorité les mamans qui s'inquiètent
de la succion prolongée du pouce alors que ce sont les pères
qui peuvent aider l'enfant à arrêter. La présence du père
est nécessaire pour permettre à l'enfant d'entrer dans le monde,
d'y prendre sa place, de se socialiser.
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Le Société dentaire du Nouveau-Brunswick informe et conseille Le cancer de la bouche
« Le dépistage précoce est la clé de la survie, continue M. Tompkins. Le cancer de la bouche est sans douleur au début, donc difficile à déceler, mais se traite bien s'il est diagnostiqué tôt. « Quand vous vous brossez les dents et passez la soie dentaire, surveillez le moindre changement. Une plaie qui ne guérit pas ou qui saigne facilement, une tâche blanche ou rouge qui ne s'en va pas, une bosse, une douleur ou l'épaississement de la bouche, de la difficulté à mâcher ou avaler les aliments ou à parler sont des signes qui indiquent qu'il faut vous faire examiner la bouche par un dentiste. « Avoir une alimentation riche en fruits et en légumes, éviter le tabac et limiter sa consommation d'alcool, le tout associé à une bonne hygiène dentaire et un examen régulier par votre dentiste sont des comportements qui permettront la prévention ou le dépistage du cancer de la bouche », conclut-il. Vous trouverez bien d'autres renseignements à www.nbdental.com, le site web de la Société dentaire du Nouveau-Brunswick, qui s'inscrit dans le cadre de la nouvelle campagne d'information publique « Parlons-dents ». La mission de la Société dentaire du Nouveau-Brunswick est de promouvoir la croissance professionnelle, des normes déontologiques élevées et des soins de qualité par la communication, la formation et la réglementation de l'art dentaire au Nouveau-Brunswick. Acadie.Net ______________________________________
Quand la santé et les dents vont de pairs par Julie Roy La Société dentaire de Lanaudière (SDL) et la
Direction de la santé publique et d’évaluation
(DSP) sonne l’alarme, au cours du mois d’avril, au sujet
de la santé buccodentaire. En effet, bien qu'aucune région
ne dispose de données récentes, les dentistes et les
hygiénistes dentaires ont constaté un relâchement
de l’hygiène buccodentaire. Qui dit entretien négligé,
dit aussi conséquence directe sur la santé. Si la prévention et un examen dentaire demeurent les moyens les plus sûrs pour éviter les ennuis, les Lanaudois seraient de moins en moins nombreux à se préoccuper de cette question, comme l’ont constaté les dentistes et les hygiénistes dentaires sur le terrain. Ceux-ci ont, en effet, remarqué une recrudescence de l'emprise de la carie, tant par sa gravité que sa fréquence. Inversement, ils ont aussi noté une diminution de la fréquentation au cabinet dentaire et un appauvrissement du degré d'hygiène. Pour ce qui est des problèmes parodontaux, des données concernant des personnes de 35 à 44 ans remontant 1994-95, ont démontré que 90 % d’entre elles avaient besoin d'un traitement gingival et que seulement le quart utilisaient la soie dentaire quotidiennement. Pour rappeler l’importance que comporte la santé buccale
sur le système cardiaque, les naissances prématurées
et les bébés de petit poids, l’Ordre des dentistes
du Québec, la DSP et la SDL ont produit un dépliant,
qui est disponible dans les cliniques dentaires, les CLSC ainsi que
dans les départements concernés en centre hospitalier. Depuis le 15 mai 1992, le gouvernement n’offre plus les soins dentaires gratuits aux enfants de neuf ans et plus. Les dentistes redoutaient les conséquences de cette abolition. Il semble qu’ils ont eu raison lorsque l’on regarde les résultats de la dernière enquête concernant la santé dentaire datant de 1998-1999. Celle-ci confirmait une détérioration de la santé dentaire par rapport à l'enquête précédente. Actuellement, selon les observations de dentistes et des hygiénistes dentaires œuvrant en milieu scolaire, la situation ne semble pas s’améliorer. - Photo le journal ______________________________________
APPAREIL DENTAIRE. C'est peut-être la fin du calvaire des enfants et des adolescents : les bagues peuvent désormais être remplacées par des techniques et des traitements encore trop méconnus . ET si vous évitiez à vos enfants les vilaines bagues qui leur ravagent le sourire à l'adolescence? Chez l'orthodontiste, il est désormais possible d'intervenir en amont, dès 5 ans, pour prévenir les problèmes et les gros traitements généralement administrés à partir de la puberté. De la prévention, de la rééducation qui va, en rééquilibrant la bouche, permettre au corps tout entier de bien grandir... Présentés aujourd'hui par le Syndicat des spécialistes français en orthopédie dento-faciale (SSFODF), ces traitements de nouvelle génération sont encore peu connus du grand public, et donc peu proposés par les médecins.
Une nouvelle approche Les mesures sont des plus modestes: il s'agit tout simplement d'apprendre à l'enfant à bien respirer par le nez, à bien mastiquer, à arrêter de sucer leur pouce, à bien avaler. Bref, aider la nature à corriger d'elle-même certains dysfonctionnements dus à ces mauvaises habitudes de la petite enfance. Comme outil principal, les orthodontistes utilisent le dialogue avec l'enfant, en l'entraînant, photos à l'appui, à faire de la gymnastique buccale. Ils se servent aussi de gouttières souples, sortes d'appareils transparents en silicone, qui vont guider leur langue, la replacer en douceur, la tonifier. Alors bien sûr, les enfants n'apprécient pas forcément... mais il suffit de les porter la nuit et quelques heures par jour pour que ça marche. En fait, c'est toute une nouvelle approche de l'orthodontie, plus physiologique, basée sur les fonctions de la bouche, qui est en train de revenir sur le devant de la scène. « Pendant des années, on a été obnubilé par les bagues, et on a mis de côté l'aspect mastication, déglutition et respiration, explique le docteur Daniel Rollet, orthodontiste à Pontarlier (Doubs). On s'est aperçu depuis qu'une partie de la croissance dépend de la fonction. La langue joue ainsi un rôle déterminant dans la croissance de la face. » ______________________________________
Halte aux idées reçues Pour tordre définitivement le cou aux idées reçues, disons d’emblée qu’aucun des arguments invoqués pour justifier les extractions systématiques n’est fondé. La dent de sagesse est une dent comme une autre et ne tend pas à disparaître aujourd’hui plus qu’hier. La formule dentaire humaine (ou nombre de dents) comportant trois molaires, dont la dent de sagesse, est stable depuis 35 millions d’années et les changements alimentaires sont trop récents, trois ou quatre cents ans, pour générer une adaptation génétique susceptible de la modifier. Les phénomènes d’agénésie (ou non formation) de la dent de sagesse, souvent invoqués pour étayer cette théorie, ne sont pas plus fréquents aujourd’hui que par le passé. Ils sont simplement mieux dépistés grâce aux progrès de la radiologie. Quant à bousculer les autres dents, reproche récurrent invoqué pour justifier les extractions dites préventives, de nombreuses études ont démontré que la dent de sagesse n’est pour rien dans les phénomènes de récidive de traitements d’orthodontie (dont une des causes principales est l’âge trop tardif des traitements*). Les encombrements qui apparaissent avec l’âge n’ont rien à voir avec une quelconque poussée de la dent de sagesse, mais sont attribuables à un affaissement transversal qui se produit naturellement avec le temps et réduit l’espace disponible pour les incisives. La présence ou l’absence des dents de sagesse n’y change absolument rien, cet affaissement se produit avec l’âge, un peu comme la peau du visage s’affaisse, laissant apparaître des rides. Enfin, rappelons qu’en dépit de présages pessimistes, de nombreuses dents de sagesse parviennent à se mettre en place correctement sur nos arcades de civilisés. Une étude présentée dans un rapport de la Haute Autorité de Santé (ex-ANAES) en 1997 a montré que les dents de sagesse sont correctement en place dans 44 % des cas à l’âge de 20 ans.
Réputée superflue, la dent de sagesse est pourtant bien
utile dans de nombreuses circonstances. Arrêter le massacre Si la dent de sagesse tend à disparaître des mâchoires de nos contemporains, ce n’est pas en raison des caprices de l’évolution, mais parce que cette dent est systématiquement extraite, souvent même au stade de germe par des germectomies dites préventives. Il est temps aujourd’hui de faire preuve d’un peu plus de discernement et de mettre un frein à l’extraction des dents de sagesse. Est-on allé trop loin dans l’extraction systématique des dents de sagesse ? Oui, certainement, et aujourd’hui des voix s’élèvent pour dénoncer le caractère excessif des extractions systématiques. "La dent de sagesse est aussi importante que les autres dents. Son extraction ne doit pas devenir systématique et répond à des situations cliniques précises", affirmait l’un des intervenants au congrès 2006 de l’Association dentaire française. Souhaitons que patients et professionnels en prennent conscience avant que cette dent, aussi importante que les autres, ne soit définitivement éradiquée de nos bouches et ses possibilités de réparation et de régénération avec elle.
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Apnée du sommeil, un mal évitable 30-10-2007 | par Estelle Vereeck | holodent.com
Maladie redoutable car potentiellement mortelle, l’apnée obstructive du sommeil toucherait deux à quatre pour cent de la population, chiffres probablement largement sous-évalués. Incurable chez l'adulte autrement que par chirurgie des maxillaires, la maladie pourrait être évitée, à condition d'intervenir tôt sur le développement des mâchoires chez l'enfant en phase de croissance. Description La maladie se caractérise par une piètre qualité du sommeil causée par une succession de microréveils, dus à de courts étouffements de deux à trente secondes. La personne ronfle, le voile du palais est étiré, les voies aériennes sont partiellement obstruées. Le sommeil n’est pas réparateur, la personne se réveille aussi fatiguée qu’elle s’est endormie.
Une étude récente sur des conducteurs de camion a montré que ceux souffrant d’apnée du sommeil ont un temps de réaction deux fois plus long que les personnes normales. La fatigue altère les réflexes, d’où un taux important d’accidents du travail et de la route chez les personnes souffrant de cette maladie, deux à sept fois plus que la moyenne de la population.
La maladie a en outre de multiples et graves répercussions sur la santé : hypertension artérielle, artériosclérose, arythmie cardiaque, infarctus du myocarde, accidents cérébro-vasculaires, élévation du taux de cholestérol, maux de tête, dépression, dérangements cérébraux. Les personnes atteintes d’apnée du sommeil meurent prématurément.
Toutes les personnes atteintes ont en commun des mâchoires anormalement étroites : la mâchoire du bas est petite et très en retrait (rétrognathie), le palais (mâchoire du haut) est effondré (palais creux en ogive). Le profil est caractéristique avec une lèvre inférieure en retrait et un menton effacé ou fuyant.
L'étroitesse des mâchoires est directement responsable des problèmes d’apnée du sommeil. L’effondrement du palais (plancher des fosses nasales et point d’entrée de l’air) entrave le passage de l'air, l’aspiration réflexe qui en résulte étire le voile du palais responsable des ronflements. Quant à la mâchoire du bas, dans des conditions normales, elle empêche la langue de retomber en arrière et d’écraser la glotte. Trop reculée et trop petite, elle ne joue pas son rôle protecteur des conduits aériens qui sont alors menacés d’écrasement. La conséquence directe des mâchoires étroites est que la personne étouffe pendant son sommeil. Le cerveau programme le réveil de manière réflexe pour éviter l’asphyxie.
Chez l'adulte, seule la chirurgie des mâchoires peut remédier à leur étroitesse. La disjonction du maxillaire et l'avancée chirurgicale de la mandibule permettent de rétablir des conditions favorables à une bonne respiration. Pour ceux qui ne souhaitent pas passer par la chirurgie, un autre traitement consiste à porter une orthèse qui oblige la mâchoire du bas à garder pendant le sommeil une position avancée. Une autre solution est de dormir avec un masque à oxygène.
L’atrophie des mâchoires n’est pas une fatalité.
Elle est causée, non par une disposition génétique,
mais par un défaut précoce de positionnement de la langue,
lors de la déglutition et au repos, qui empêche les mâchoires
de se développer normalement. Les enfants dont la langue est
basse parce qu’ils respirent constamment par la bouche sont prédisposés à souffrir
plus tard d’apnée obstructive du sommeil. Il est donc
tout à fait possible aujourd’hui de dépister les
enfants à risque et de les traiter. En intervenant suffisamment
tôt, lorsque la croissance des mâchoires n’est pas
terminée (dans l'idéal avant l’âge de huit
ans pour élargir le palais), il est possible de stimuler le
développement osseux, d’élargir le palais et de
favoriser l’avancée de la mandibule, et cela sans chirurgie,
simplement en utilisant la croissance pour remodeler les bases osseuses.
Un traitement d’orthodontie précoce peut donc éviter à un
enfant de souffrir plus tard d’apnée du sommeil. Sans
parler du bénéfice esthétique car un traitement
précoce corrige le menton fuyant.
Les parents doivent être particulièrement vigilants et
savoir qu’une fois la croissance terminée, il est trop
tard pour intervenir sur les mâchoires autrement que par chirurgie.
Les signes suivants doivent motiver une consultation: - dents de lait serrées qui se recouvrent beaucoup La solution véritable à l’apnée obstructive du sommeil réside dans la prévention et celle-ci passe par un traitement d’orthodontie précoce ______________________________________ Le SAOS (syndrome d'apnées obstructives du sommeil ) se définit par la survenue répétitive, au cours du sommeil, d'obstructions complètes ou partielles des voies aériennes supérieures, responsables d'apnées ou d'hypopnées. Les scientifiques estiment que les patients apnéiques non-traités ont : 2,8 fois plus de risque d'accident cardio-vasculaire mortel Une étude suisse* a montré qu'un apnéique non-traité avait un risque jusqu'à 15 fois plus important d'avoir un accident de la route ! * Horstman S. et coll. Sleep. 2000 May 1;23(3):383-9. ______________________________________ voir aussi : Remboursement de l'orthèse d'avancée mandibulaire -OAM
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La langue, clé de voûte de la santé 07-03-2007 | par Estelle Vereeck | holodent.com
Quand la dysfonction de la langue a des conséquences aussi redoutables qu'inattendues
C’est la dysfonction ou placement anormal de la langue (lors de la déglutition et au repos), accompagnée d’un défaut d’engrènement (ou malocclusion) qui crée tous ces problèmes. Ces symptômes dessinent un tableau clinique caractéristique, facilement repérable chez certains enfants, reconnaissables à l'air un peu hébété que leur donne une bouche toujours entrouverte et à leur nez constamment bouché ou irrité par un écoulement permanent. Et pourtant, la cause réelle de tous ces problèmes, une langue en position trop basse, n’est que rarement diagnostiquée. Ces enfants (puis les adultes qu'ils deviennent) sont traités de manière symptomatique par des semelles, des antibiotiques voire des anxiolytiques, des séances de kinésithérapie ou d’ostéopathie, et tout cela en vain, ou presque, car l’origine réelle du problème n’est ni dépistée ni traitée.
Comment la langue peut-elle induire d’aussi nombreux effets ? La langue s’insère en partie sur l’os hyoïde, petit os situé dans le cou et véritable centre névralgique car relié à l’ensemble des chaînes musculaires qui parcourent le corps de la tête aux pieds. La position de la langue conditionne donc celle de l’os hyoïde. La position trop basse de celui-ci (conséquence directe d'une langue elle-même trop basse) entraîne un avachissement de la posture et de la voûte plantaire (pieds plats). L’asymétrie de la langue se répercute sur l’os hyoïde qui cause une vrille des chaînes musculaires. Une langue trop basse ne joue pas son rôle de conformateur naturel des mâchoires et le palais reste étroit par manque de stimulations aptes à générer son développement. Ainsi un palais creux est le miroir en haut d'une voûte plantaire effondrée en bas. Une langue basse est en outre associée à une respiration anormale par la bouche, respiration dommageable pour la santé, tant physique (fatigue chronique, sommeil de mauvaise qualité, problèmes ORL et broncopulmonaires chroniques) qu’intellectuelle (troubles du comportement, insuffisance des performances intellectuelles, difficultés à se concentrer).
La dentisterie holistique va au-delà du symptôme pour
traiter la cause. L'origine de la langue basse doit être trouvée
et traitée. On pensera à un frein de la langue trop court,
caractérisé par la difficulté à mouvoir
sa langue. Une autre cause fréquente de langue basse est une
respiration par le nez insuffisante qui oblige la bouche à prendre
le relais et la langue à adopter une position basse dès
lors que la bouche est entrouverte. La priorité est de supprimer
la cause du nez bouché en permanence (allergie, infection chronique
auto-engendrée par l’habitude de respirer par la bouche),
sans oublier de rééduquer la respiration en apprenant à l’enfant à se
servir de son nez (ce que le respirateur buccal ne sait pas faire).
On pensera à modérer, voire supprimer, les laitages dont
l’excès est souvent cause d’une rhinite chronique.
Enfin, il est nécessaire de rééduquer la position
de la langue au repos et lors de la déglutition (rôle
de l’orthophoniste ou du logopède), sans oublier de traiter
l’étroitesse du palais (rôle de l'orthodontiste
fonctionnel). ______________________________________ QUESTIONS AU…DR GOOLAM AHMAD SOOBRATY,
DENTISTE Qu’est-ce que le déchaussement dentaire ? La couronne dentaire est recouverte par le rebord gingival. Avec le temps, on note qu’il y a une perte gingivale, c’est-à-dire que la gencive a tendance à se rétracter et la partie sensible de la dent, la dentine, est mise à nue. Cette zone riche en terminaisons nerveuses est normalement protégée par l’émail ou le cément, et la gencive. Le déchaussement dentaire détruit le bouclier naturel de la dentine. Résultat : en contact direct avec l’extérieur, toute agression se traduit par une sensation douloureuse. Il y a sensibilité dentaire à deux niveaux : au niveau de la dent et dans d’autres cas, cette douleur se propage jusqu’à la racine également. Je note que ce sont surtout des hommes, d’une tranche d’âge de 40 ans à monter, qui en souffrent le plus.
Il est plutôt causé par une agression, comme l’usage d’une brosse à dents trop dure, un brossage trop vigoureux ou désordonné, ce qui entraînera, à la longue, une perte de l’émail dentaire et une rétractation de la gencive. La consommation de produits trop acides, comme des boissons gazeuses ou du jus d’agrumes, dégrade la gencive et l’émail dentaire.
La plaque dentaire va se déposer dans cet espace, un genre de petit canal qui s’est créé entre la dent et la gencive. Ainsi, c’est la porte ouverte aux caries, car la dentine est attaquée par les bactéries de la plaque dentaire. Ces bactéries peuvent provoquer des inflammations et des irritations des gencives, conduisant à des saignements. On évite alors de se brosser les dents là où elles deviennent sensibles. C’est un cercle vicieux qui s’instaure. On évite les endroits douloureux, la plaque dentaire continue à se déposer et la gencive continue à se rétracter. Le tabagisme aggrave les choses. La nicotine, alliée à la plaque dentaire, provoque des dépôts de tartre autour des dents. A la longue, il faut s’attendre à une mobilité dentaire et, éventuellement, à une perte de dents. Il faut consulter le dentiste dès que l’on observe une perte d’émail.
Si la perte de l’émail est assez superficielle, on conseillera au patient des bains de bouche et des dentifrices désensibilisants. Si le déchaussement est assez grave, le médecin recommandera un plombage par collage avec du composite. Cela va stopper la rétractation de la gencive. Mais il faudra ensuite adopter une bonne hygiène bucco-dentaire et utiliser une méthode appropriée de brossage.
Il faut d’abord éviter de se brosser les dents trop vigoureusement. Quatre minutes suffisent pour se brosser les dents. Certaines personnes y passent entre un quart d’heure et 20 minutes en pensant que leurs dents seront encore plus propres. C’est tout à fait faux car elles sont en train d’agresser l’émail dentaire et la gencive inutilement. Adoptez un brossage vertical avec un mouvement de rotation. Utilisez une brosse à dents à poils souples avec un dentifrice désensibilisant. Il vaut mieux éviter de se brosser les dents une demi-heure après avoir consommé des boissons ou des aliments acides car ceux-ci amollissent l’émail dentaire et le rendent très sensibles aux influences mécaniques.
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Remboursement de l'orthèse d'avancée mandibulaire (OAM) source : www.ffaair.forumpro.fr ARRETE NOR: SJSS0825754A 2497884 F. ? Orthèse d'avancée mandibulaire Voir aussi : Apnée du sommeil, un mal évitable
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